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LFS LKTTIîES ALI'IIAHÉTIOUKS. ili
(en anglais sundaij) du nom de cel astre. » Et ainsi de suite pour
les autres jours de la semaine.
<f Dans l’antiquité, il a régné la plus gi’ande confusion dans la
distribution des années, .fuies César, avec l’aide d’un astronome
nommé Soligène, entreprit une réformation à laquelle on a donné
le nom de réformation .lulienne. Il divisa l’année en douze mois,
admit trois cent soi\ante-cin([ jours par an, avec un jour complé-
mentaire toutes les quatre années. Otte réforme ne suffit pas pour
faire concorder les saisons de la natui’e avec celles du calendrier.
De sorte qu’on était à la veille de voir célébrer en plein hiver la
fête de Pâques, qui, d’après les décisions ecclésiastiques, devait
avoir lieu apiès l’équinoxe du piântemps, c’est-à-dire après le 21
mars. C’est ce qui engagea le pape Grégoire XIIf à opérer une
nouvelle réforme en 1582. Le 5 octobi'e de cette année fut nommé
le 15 à Home. En France, le changement eut lieu le 10 décembre.
Les pays catholiques suivirent l’exemple venu de Home; mais h‘s
peuples protestants, justement à cause de la source de cette ré-
forme si raisonnable, lésistèrent longtemps. L’Angleterre n’a cédé
sous ce rapport que dans le siècle dernier; et ce changement pro-
duisit une véritable émeute, dans laquelle lord Chesterfield faillit
perdre la vie. 11 est vrai de dire que ce fut moins la suppression
de onze jours que celle de trois mois qui causa cette irritation
populaire. .lusqu’en 1651, l’année avait commencé le 25 mars.
Pour se mettre d’accord avec les nations du continent, le Paile-
ment fixa le commencement de l’année au 1®'’janvier.
« Le premiei* joui- de l’an a varié selon les peuples et les époques.
En France, sous Charlemagne, il était à Noël; en Angleterre, au
25 mars. Il ne répond en France au 1®’’ janvier que depuis 1563.
« Cfuant aux calendriers ou almanachs annuels, leur publication
remonte à une époque peu éloignée. Le fameux Nostradamus,
outre ses centuries ou prédictions, fit paraître, à partir de 1550
jusqu’à sa mort, un calendrier contenant des prédictions sur les
saisons et les temps les plus favoi ables aux divers travaux agi i-
coles. Mais de tous les almanachs, le premier qui ait été vraiment