Merveilles du génie de l'homme : découvertes, inventions, récits, historiques, amusants et instructifs sur l'origine et l'état actuel des découvertes et inventions les plus célèbres / Par Amédée de Bast.

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mais très-lumineuse et scientifique, d’un appareil à bondir, destiné aux explorations des montagnes, des volcans et des pré- cipices. « Si vous prenez, dit le savant physicien, un ballon d’en- viron 18 pieds de diamètre, et que vous le remplissiez de gaz hydrogène pur, vous aurez un appareil qui pourra enlever 160 livres ’ pesant' Si vous attachez ce ballon au corps d’un homme, de façon à ne.pas gêner le mouvement de ses pieds ni de ses mains, il sera facile à ce dernier de se lester au degré voulu, pour arrêter dans ses dernières limites la tendance ascen- sionnelle d’un ballon et d’établir l’équilibre entre la force centripète et la force centrifuge. » Cela posé, si; Kaéronaute se munit d’une paire de volants construits sur le principe des ailes des oiseaux, qui s’emboîtent dans les bras jusqu’à la jointure des épaules, et que l’on puisse mettre en mouvement au moyen d’une poignée placée vers le milieu du volant, il suffira de frapper la terre du pied, et de favoriser la progression avec les ailes pour faire des bonds de cent à deux cents mètres... . ' : « J’ai souvent, dit M. Wise,exéciité cette expérience en bon- dissant contre un; vent peu fort et en ne me servant que du pied pour regagner l’espace toutes Içs fois ;que le" ballon me des- cendait doucement à terre. Tout récemment j’ai passé pâr dessus une forêt de sapins; de plüsieurs milles d’étendue,, en ne touchant que du.pied, de tempS' aàutre, l’extrémité d;es; arbres., » Ce systêpie peuti offrir, des ressources inappréciables aux expé- ditions d’exploratioiu dans lès; montagnes inaccessibles, dans lés précipices, au milien des,glaces, dans les cratères des volcans, dans les marais,.dans les:isthmes, les détroits eUes promontoires; il peut servir avec un incontestable succès à la chasse des bêtes féroces, en attendant que la guerre elle-même se l’approprie ; enfin, il fournit le moyen'd’échapper avec la plus grande facilité à tous les périls inhérents à la pesanteur spécifique du corps humain soit sur la terre, soit à la mer.