Merveilles du génie de l'homme : découvertes, inventions, récits, historiques, amusants et instructifs sur l'origine et l'état actuel des découvertes et inventions les plus célèbres / Par Amédée de Bast.

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glefprre, et firent hausser les épaules à plus d’un gentleman riders, il n’en resla pas moins établi que la puissance et la pros- périté de l’Angleterre ne cessaient d’être l’objet de la sollicitude des plus hautes comme des plus humbles inlelligences du royaume. Quelques hommes sérieux, pratiques, fort j»eu orateurs, mais fort rompus à la marche et au maniement des grandes affaires, s’em- parèrent des idées du bourrelier, les trièrent, les passèrent au crible de la logique, et les présentèrent à la nation par l’orgaùe de la presse. On sait de quelle façon l’Angleterre accueillit ces ouver- tures d’une révolution pacifique dans son commerce inférieur et dans le commerce du globe, et de quelle manière aussi elle répondit à l’appel de ceux qui s’adressèrent à son patriotisme et «à ses intérêts commerciaux, si intimement et si étroitement liés en- semble. Plusieurs réunions, qui avaient pour objet la même entreprise, se succédèrent de 1816 à 1820 à Londres, à Liverpool, à Man- chester, et même à Edimbourg et à Dublin. Mais le fameux meeting du Ranelagh ne fut pas moins le véritable point de départ de la vapeur appliquée à la locomotion terrestre. Il est digne de remarque que deux grandes révolutions, une révolution politique et une révolution industrielle, qui toutes deux doivent avoir une si prodigieuse influence sur les destinées du monde, sont sorties de deux endroits consacrés aux plaisirs pu- blics : du Jeu-de-Paume de Versailles, en 1789; du Ranelagh de Londres, en 1817. A Versailles, on décréta l’égalité des droits et l’abolition des privilèges; à Londres, on décréta l’abolition des distances et l’égalité du commei'ce. L’application de la vapeur aux raihvays nous vient donc d’Angleterre, et nulle nation ne peut lui disputer cette gloire. Ces insulaires, longtemps avant la découverte delà vapeur, se ser- vaient dans quelques-unes de leuis exploitations houillères de New-Castle sur Tynu, et dans quelques autres districts manufac- turiers, de chemins composés de deux rangs de pièces de bois droites et parallèles, portées et fixées sur des traverses. Un cheval