Merveilles du génie de l'homme : découvertes, inventions, récits, historiques, amusants et instructifs sur l'origine et l'état actuel des découvertes et inventions les plus célèbres / Par Amédée de Bast.

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astronomiques apportées de Babylone furent perdues. Platon, qui en fit la recherche, n’en put recouvrer qu’une très-petite partie, et Aristarquede Samos, disciple de Pythagore, n’attira autour de la chaire où il commentait le système de son maître, qu’un nombre insignifiant d’adeptes et de curieux. Cependant Archimède, Démocrite, Leucippe, Chrisippe, chef de la secte des Stoïciens, Platon, qui vivaient à peu d’années de dis- tance, cultivèrent avec plus ou moins de succès l’astronomie, dont ce dernier philosophe recommandait surtout l’étude, en enseignant que le monde était un animal intelligent. Aristote composa un livre d’astronomie qui n’est pas parvenu usqu’à nous. Numa, deuxième roi de Rome, qui vivait sept cent trente-six ans avant Jésus-Christ, reforma l’année de son prédécesseur sur le cours du soleil et de la lune en même temps. ^ Enfin les Ptolomées fondèrent, dans Alexandrie, une école d’as- tronomie qui produisit des savants distingués et entre autres Timocharès et Aristyllus. Sous Ptolomée Philadelpbe et sous Pto- lomée Philometor, Aratus et Hipparque s’illustrèrent par leurs écrits, et leurs découvertes. Aratus, poète et astronome, outre quelques ouvrages sur l’as- tronomie qui ne sont pas parvenus jusqu’à nous, composa en beaux vers grecs, un poème astronomique intitulé les Phéno- mènes, que Cicéron a traduit en vers latins. Hipparque découvrit le premier le mouvement particulier des étoiles fixes d’Occident en Orient, et entreprit en quelque sorte l’inventaire du firmament, en dressant le catalogue desastres de toutes les dimensions; c’était transmettre le ciel à la postérité comme un héritage, œuvre si pro- digieuse, dit Pline, qu’il eût été glorieux pour un Dieu de l’achever, rem etiam Deo improbam . Geminus de Rhode, Sosigènes, dont César se servit pour la ré- formation du calendrier, Menelaüs sous le règne de Trajan, et enfin Claude Ptolémée, brillèrent à d’assez longs intervalles. Ce dernier astronome, qui florissait à Alexandrie sons l’empire d’Adrien et de 23