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A l’âge mur
l’homme
commence à
s’alfaiblir.
organes, qui cause si fréquemment la mort.
Cet affaiblissement — ce qui est naturel —
serait bien plus rapide chez l’homme qui
vient d’arriver à sa maturié. Dans son passé,
il a grandi en développant son corps, et dans
le cours de ce développement il a employé
un excès de force proportionnée aux besoins de sa croissance.
Quand ce développement s’arrête et se maintient au juste niveau
des forces externes qui lui sont opposées, alors sa propre force,
équilibrée pendant un temps court, devient bientôt inférieure à ces
forces externes.
A l’âge mûr et dans la vieillesse, l’homme est plus sensible au
froid ; si le sommeil lui fait défaut, son besoin de chaleur artifi¬
cielle est plus pressant; s’il perd son aliment, il succombe rapi¬
dement. Eh bien, si ces causes affectent l’homme d’âge mûr en
bonne santé, elles sont bien plus désastreuses pour celui qui ne
se porte pas bien ou qui n’a pas encore atteint son développe¬
ment, ou bien sur celui qui a dépassé le milieu de la vie moyenne. A-t-il
un point faible dans les vaisseaux du cer¬
veau? 11 est plus sujet à l’oppression et aux
ruptures, avec l’apoplexie comme consé¬
quence.— Souffre-t-il de faiblesse des pou¬
mons? Son mal est double. — Son cœur
est-il faible et usé? Il se serre sous la pres¬
sion qu’il supporte.— L’action des reins
est-elle faible? 11 est menacé de complète
obstruction.—Est-il tant bien que mal habillé et nourri ? 11 est sujet à
un dérangement intestinal ou à de lacongestion et aux effets qui en
résultent.
C’est pour ces causes et des quantités d’autres que la mortalité
par les maladies est si rapide. La pression du sang sur le cerveau
dispose à l’apoplexie, etc., chez les personnes où les vaisseaux du
cerveau sont affaiblis,— la pression du sang sur les poumons pré-
disposeàla congestion, à l’inflammation, à l’hémorragie et — chez
les êtres faibles —- la pression sur le système nerveux cause le
Rhumatisme, les Douleurs névralgiques, etc., et ainsi du reste ;
nous pourrions énumérer la liste complète.
La leçon que tout cela nous donne est que la Nature demande
et a besoin d’une vitalité suffisante pour nourrir le mécanisme
qui donne l’impulsion au corps humain. Quand le corps par
lui-même est incapable d’engendrer la vitalité, il doit avoir une
L'organisme
ne peut
résister à la
maladie.