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AUX MALADES DÉCOURAGÉS
compliquent
le mal.
Nous recevons journellement des lettres de malades découragés,
dont la plupart nous disent avoir été profondément déçus et
mystifiés par des charlatans et leurs mélanges malsains ou sans valeur.
Ces infortunés, victimes d’un traitement impropre, ont non
seulement presque perdu confiance en la nature humaine, mais
encore n’espèrent plus rien d’eux-mêmes. — De pauvres jeunes
gens et hommes d’âge mûr non seulement nous écrivent des
lettres pitoyables sur leur malheureux état, mais encore très
souvent viennent personnellement nous voir. , t .
Presque tous ces malades sont unanimes
à déclarer que les médicaments qu’ils ont les (JrOjJUeS
absorbés ne leur ont pas procuré le moindre
soulagement, mais les ont laissés beaucoup
plus pauvres de santé et d’argent. Et, de fait,
le peu de pouvoir récupératif que la Nature
leur avait conservé pour leur permettre de se refaire de nouvelles
forces avait été presque entièrement détruit, et souvent même la
maladie qui existait à l’origine s’était aggravée de complications
nouvelles.— Comment peut-il se faire qu’une personne sensée
ne se rende pas compte que charger chaque jour son estomac de
drogues est absolument contraire à toutes les lois de la Nature?
Tout homme intelligent ne sait-il pas que presque toutes les
drogues sont des poisons, des stimulants qui ne sont pas naturels
et dont le but est d’exister et d’irriter les organes délicats du corps
afin de leur faire montrer temporairement les apparences de l’éner¬
gie qu’ils ont perdue? Un peu deréfle-
xion suffitàtoute personne ayant étudié
l’anatomie et la physiologie pour lui
faire comprendre qu’aucun bien per¬
manent ne peut suivre l’usage d’une
drogue quelconque, car chaque dose
absorbée est une fausse promesse à
la partie malade. Les drogues médi-