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LÀ VARICOCÈLE
Une maladie
qui anéantit
la puissance
virile.
il est inutile de dire que durant les dix dernières années aucune
maladie des organes sexuels n’a, autant que la Varicocèle, attiré
l’attention du monde médical. Cette infirmité est extrêmement
désagréable, car elle amène une affligeante suite de symptômes
qui détruisent souvent la base de l’ensemble du système nerveux
en même temps qu’elle cause la totale impuissance des organes
sexuels. Parses désastreux effets sur lacirculation du sang, elle prive
les conduits séminaux de la nourriture qui leur est destinée, d’où
il résulte pour eux une notable diminution
de grosseur et de puissance. De toutes les
maladies dont les hommes sont affligés, la
Varicocèle est laplusperfideet elle nécessitele
traitement le plus vigoureux et le plus direct.
Par Varicocèle on entend un état de
dilatation et de tension des cordes sperma¬
tiques. Elle se produit généralement pendant la jeunesse et a
presque toujours pour siège le côté gauche, d’abord parce que
la veine gauche est plus longue que la droite et plus indirecte
dans son parcours, mais surtout parce que la veine gauche est
dépourvue d’une valve à l’endroit où elle pénètre dans la veine
cave, ou grosse veine, de sorte que le sang peut s’y accumu¬
ler et la distendre, spécialement quand quelque excitation l’amène
aux parties sexuelles.
Quelle qu’en puisse être la cause, le fait est que les parois de
ces veines cèdent, se relâchent et se détendent, formant par places
de petites poches et donnant au vaisseau, lorsqu’il est plein de
sang, une apparence noueuse. La veine entière, dans les cas anciens,
est dilatée, élargie, tordue, cordée et nouée. Cette maladie est très
répandue, et, bien que l’on ait constaté son existence pendant des
années sans aucun résultat sérieux, l’observation a cependant
prouvé que ces cas sont exceptionnels et que, la plupart du temps,
la Varicocèle dégénère en impuissance ou atrophie du testicule,
et, tôt ou tard, détruit la santé générale par une constante irritation
nerveuse, amenant la dyspepsie, des souffrances dans l’aine, du
lumbago ou des douleurs dans le dos, et une dépression générale,
du découragement, de tristes pressentiments, etc.
La maladie vient lentement, avec une douleur sourde, pénible,
s’étendant souvent sur le cordon jusqu’à l’aine et au dos. Souvent
aussi il existe une sensation de pesanteur sur le côté malade,