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La meilleure façon de décrire le système nerveux est de le
comparer à une immense machine électrique dont l’épine dor¬
sale est le siège et d’où des milliers de nerfs conduisent à toutes
les parties du corps le système de fils destinés par la Nature à
conduire la puissance électrique à travers le mécanisme compliqué
du corps. Les nerfs sont les canaux au moyen desquels chaque
organe vital fait dériver son énergie électrique, — force qui est
nécessaire pour conserver l’action vitale en bon état de santé.
Chaque artère, chaque veine, — quelque insignifiante qu’elle
puisse paraître, — chaque glande et chaque
tissu de l’anatomie humaine sont entourés L©S nerfs
d’un délicat réseau de nerfs qui transpor¬
tent dans leurs tubes élastiques un frisson COIl.UUISOllt lîl
de vie électrique qui leur donne le pouvoir r.
d’agir, les rend sensibles à la puissance de ^ ^ P4®® '
la volonté et à la sympathique influence du
cerveau. Le centre principal est l’épine dorsale, et naturellement
la santé de toutes les parties du corps dépend de la possibilité
où celle-ci se trouve de fournir une
énergie suffisante pour permettre au mé¬
canisme humain de marcher. Si la source
est tarie, l’action vitale s’affaiblit.
Aussi longtemps que la source four¬
nit assez de vie électrique pour donner
aux nerfs ce qu’ils demandent, le corps
est et doit être dans un parfait état de
santé.
Au moment où elle cesse de le faire,
les organes du corps se ralentissent,
comme les pièces d’une machine lorsque
la force manque, et, si la pénurie con¬
tinue, les autres organes suivent les
premiers jusqu’à ce que, la source ne se
revivifiant plus, chaque partie vitale du
corps montre une disposition à cesser
le iravail. Alors apparaît la merveilleuse
influence du traitement électrique. Le