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Les malades se certain temps, empirer leur mal, sont désap-
flpmiii'aiifint pointés, découragés et bientôt se désespèrent
** 5 d’être jamais guéris par des drogues médi¬
cinales. — Cela doit être ainsi, car, d’abord, le traitement n’est
ni rationnel ni naturel, ensuite, s’il n’est pas absolument sans
résultat, il est certainement nuisible pour l’organisme dans ses
effets chimiques et physiologiques.
Des centaines de ces victimes doublement infortunées viennent
à nous en dernier ressort, après avoir, par l’emploi de ces charla¬
tans et l'usage de spécialités universelles annoncées dans les
journaux, vu leur santé et leur bourse également compromises.
Pour des malades de ce genre, notre sympathie est profonde
et nous comprenons parfaitement le doute et l’incrédulité qui
assaillent leur esprit au moment de s’aventurer à essayer un nou¬
veau remède avec lequel, vu leur inexpérience, ils sont peu
familiarisés.
Ils avaient été pleins d’espoir et de confiance, alléchés par les
séduisantes et trompeuses promesses que leur avaient faites des
charlatans et imposteurs sans scrupules, qui n’avaient d’autre but
qu’un gain malhonnête.
Poussés par un premier mouvement bien Promesses
naturel, ils ont fait de louables et ardents *.ikL
efforts pour sortir de leur état précaire en f
employant tous les moyens qui se présen- des
taient à eux, et, après s’être imposé de lourds f JuU*llt*UlS
sacrifices d’argent, ils n’ont trouvé, en fin
de compte, que découragement et désespoir, souvent même
mystification flagrante, et, ce qui est pire, leur santé ruinée
laisse peu d’espoir de guérison radicale.
Il n’est donc pas surprenant que le malade soit rempli de doute,
soupçonneux, incrédule même quand la vérité sincère et honnête
lui est présentée, alors que, dans de plus favorables circonstances,
son bon sens et son intelligence lui en auraient démontré toute
l’efficacité. Un cas aggravé de maladie séminale développe invaria¬
blement chez celui qui en souffre une nature soupçonneuse
et sceptique.
* * *
Notre seul et unique but est de guérir ceux qui souffrent.
En effet, nous préférerions de beaucoup refuser de nous
intéresser à leur cas et manquer la vente de quelques douzaines
d’EIectro-Vigueurs du Docteur MACLAUGHLIN, plutôt